Une meilleure protection des salaires et des conditions de travail !

Réuni-e-s en assemblée jeudi passé le 3 avril, les délégué-e-s d’Unia Transjurane ont adopté à l’unanimité une résolution en réponse à l’acceptation le 9 février de l’initiative « contre l’immigration de masse ».

Unia Transjurane est convaincue que l’origine ou le passeport ne doivent en aucun cas déterminer les conditions de travail d’un travailleur ou d’une travailleuse. C’est pourquoi, la libre circulation des personnes reste actuellement la meilleure réponse trouvée à l’ouverture du marché européen. Grâce à la lutte syndicale, les mesures d’accompagnement sont d’ailleurs une des plus grande avancée qui ait été faite puisqu’elles ont permis de mettre en place des instruments de contrôle des conditions de travail et des salaires. C’est pourquoi, l’assemblée des délégué-e-s d’Unia Transjurane à l’unanimité:

  • Reconnaît la voie bilatérale avec un contrôle des conditions de travail comme étant la meilleure alternative actuellement pour une solidarité européenne ;
  • S’oppose en conséquence à la réintroduction de contingents de travailleurs et travailleuses étranger-e-s ;
  • Assène que les responsables de la dégradation des conditions de travail ne sont pas les salarié-e-s étranger-e-s mais bien les patrons qui sous-paient les salarié-e-s. Ils doivent être sanctionnés sévèrement ;
  • Appelle les employeurs du Jura bernois et du Jura à prendre leur responsabilité et à entamer des négociations conventionnelles ou à rejoindre les CCT de l’industrie des machines et de l’industrie horlogère ;
  • Reste convaincu qu’un salaire minimum identique pour toute la Suisse est le meilleur moyen de protéger les salaires et de lutter contre la pauvreté des personnes qui travaillent.
  • Attend de la Confédération et des cantons de Berne et du Jura que tout soit mis en œuvre pour améliorer le contrôle des conditions de travail (facilité l’extension des CCT, possibilité d’interrompre les chantiers,…) ;
  • Soutient toutes tentatives de protéger les travailleurs et travailleuses contre les licenciements (y.c. les licenciements anti-syndicaux) ;
  • Soutien avec force l’introduction d’une caisse maladie publique qui permettrait de garantir l’accès aux soins pour toutes et tous et de lutter contre la spéculation des assurances maladies privées.


Pour des informations complémentaires :

Éric Rufi, président Unia Transjurane : 079 489 56 53 (dès 17h30)
Émilie Moeschler, secrétaire régionale Unia Transjurane : 079 304 88 14