Berger and Co. fait la sourde oreille aux revendications légitimes des salarié-e-s – Nouvel ultimatum

Les travailleurs et travailleuses de Berger and Co. à Delémont ont débrayé ce matin pendant deux heures pour soutenir leur exigence d’un plan social digne de ce nom. La direction, qui refuse toujours d’entrer en matière, a répondu par des pressions. Le personnel est déterminé à continuer sa lutte. Un nouvel ultimatum est fixé à mardi minuit.

Le débrayage entre 10h et 12h00 ce matin a été suivi par tous les travailleurs et travailleuses de l’entreprise de décolletage Berger SA à Delémont. Comme la direction refusait d’entrer en matière sur un plan social dans le délai qui lui avait été imparti, le personnel a mis sa menace à exécution. La direction continuait à vouloir traiter les dossiers au cas par cas, avec une priorité à la recherche d’emploi et d’éventuelles indemnités.
La direction de Berger SA a répondu à ce mouvement de protestation par des pressions indignes sur ses salarié-e-s. Elle rejette toujours la négociation d’un plan social pour tout le personnel, alors que le groupe en a amplement les moyens. Elle refuse en outre de reconnaître Unia comme interlocuteur. Les travailleurs et travailleuses, unis et déterminés, ne vont pas se laisser diviser par la direction. Réunis en assemblée, ils ont confirmé leur engagement auprès d'Unia qui reste mandaté pour négocier avec la direction. Ils ont aussi décidé de poursuivre leur lutte pour un plan social correct et légitime.

Un dernier délai a été fixé à la direction à mardi minuit pour une réponse sur le principe d’un plan social et la reconnaissance du syndicat comme partenaire à la négociation. Sans réponse positive de sa part, le personnel durcira le mouvement par une grève de 24 heures reconductible dès mercredi matin.

Plus de renseignements:
Achille Renaud, secrétaire syndical secteur industrie Unia Transjurane 079 370 72 03