Offensive contre les heures d’ouverture « 24 heures sur 24 » pour protéger le personnel de la vente.
Le syndicat Unia Transjurane organise une
GRANDE ACTION
Jeudi 20 décembre 2012 de18h30 à 21h00 dans le centre ville à Delémont
En soutien pour tous les employé-e-s de la vente
Appel à la population, aux client-e-s pour soutenir les employés de la vente et se préparer au référendum qui débutera en janvier 2013.
Le changement de la loi sur le travail proposé permet pour la première fois l’ouverture 24 heures sur 24 de magasins. Le personnel de la vente a aussi le droit d’avoir une vie sociale et familiale et de bonnes conditions de travail ! L’obligation d’être disponibles 24 heures sur 24 est non seulement mauvaise pour les relations sociales et familiales mais aussi pour la santé. Des études montrent que le travail de nuit rend malade et entraîne pour la société des coûts énormes à cause de l’épuisement professionnel et des dépressions supplémentaires dont il est à l’origine. Mais l’assemblée fédérale et les patrons s’en moquent. Aujourd’hui déjà, les conditions de travail dans la vente sont parmi les plus mauvaises (bas salaires, travail sur appel, compensation insuffisante du travail de nuit). Avec l’initiative Lüscher, les conditions de travail dans la vente vont se péjorer dans toute la vente !Cette initiative a pour fonction de servir de fer de lance de la dérégulation des heures d’ouverture des commerces ; en raison du champ d’application peu clair de la nouvelle disposition, le travail de nuit et du dimanche pourra se répandre dans le pays en échappant à tout contrôle. Les autres commerçant-e-s de détail demandent déjà les mêmes droits que les échoppes de stations-service. Avec l’admission des ouvertures 24 heures sur 24 pour celles-ci, ce n’est plus qu’une question de temps jusqu’à ce que nous assistions à une libéralisation au plan national. Les expériences faites à l’étranger (États-Unis, Grande-Bretagne) montrent que la dérégulation des heures de travail dans le commerce de détail conduit immanquablement à une dérégulation ultérieure dans d’autres branches…Unia se battra contre cette péjoration massive des conditions de travail.
Pour toutes informations
Anne–May Boillat, 032 421 60 60, 079 431 75 17
Marie-Hélène Thies, 032 421 60 60, 079 400 61 52
secrétaires syndicales Unia Transjurane