Salaires minimums : la journée d'action du 2 avril marque le soutien populaire à l'initiative

Unia Transjurane a participé à la journée d'action nationale de l'initiative pour des salaires minimaux. Entre collaborateur-trice-s et militant-e-s du syndicat, c'est plus de 30 personnes qui se sont engagés dans quatre localités (Delémont, Porrentruy, Reconvilier et Saint-Imier).

Les paraphes récoltés durant cette action s'élèvent à plus de 700 signatures. L'accueil réservé aux syndicalistes a été des plus chaleureux. Les commentaires, largement positifs, sont révélateurs du ras-le-bol des salarié-e-s.

 

La région, Jura et Jura bernois, continue de pratiquer, à plus large échelle que la moyenne nationale, des bas, voir des très bas salaires. L'industrie non conventionnelle et les secteurs des services (commerce de détail par exemple), constituent des poches de bas salaires avérées.

 

Des salaires en-dessous de 4000 francs, voir en-dessous de 3000 francs sont pratiqués couramment dans la région. Alors que les secteurs d'activité concernés réalisent des bénéfices mirobolants d'année en année.

 

Le salaire minimum est une réponse collective et syndicale à cet état de fait. L'autre réponse est l'édiction de conventions collectives de travail (CCT)prévoyant des salaires minimums décents dans tous les secteurs.

 

Dans tous les cas de figure, le scandale des bas salaires doit cesser ! La campagne ne fait que commencer. La mobilisation de toutes et tous est primordiale.

 

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