«Nous ne paierons par leur crise ! Luttons pour des droits syndicaux pour tou-te-s!»

Les délégué-e-s du syndicat Unia Transjurane réuni-e-s en assemblée jeudi dernier, ont validé 4 résolutions politiques. La crise économique, le démantèlement des rentes, la protection des militants syndicaux et la précarité des travailleurs temporaires sont au centre de leurs préoccupations.

La première résolution indique les voies syndicales à suivre pour limiter les effets de la crise. De l’utilisation de la RHT, à l’amélioration des conditions d’accès au crédit pour les PME. Le monde politique est appelé à prendre ses responsabilités. Les travailleurs ne veulent pas payer le prix d’une crise qui ne leur appartient pas.
 
Les militants du syndicat Unia n’entendent pas lâcher prise dans la campagne contre la baisse du taux de conversion LPP. Cette volonté s’inscrit dans la campagne qu’Unia mène, avec d’autres, pour sauver notre système de prévoyance professionnelle.
 
Les délégué-e-s syndicaux sont soumis à des pressions inadmissibles depuis le début de la crise. Dans certaines entreprises, les directions n’hésitent plus à licencier les représentant-e-s des travailleurs. Les droits et la protection de ces militant-e-s doivent être étendus. C’est une exigence de démocratie.
 
Enfin, un accent particulier doit être mis sur le statut précaire des travailleur-euse-s temporaires, qui en cas de licenciements massifs sont les premiers à perdre leur emploi, sans pouvoir bénéficier des droits acquis par les autres travailleurs. Ils ne sont pas exemple pas pris en compte dans les licenciements collectifs et ne peuvent pas prétendre au moindre plan social.
 
Ces résolutions seront adressées aux responsables politiques régionaux, ainsi qu’au SECO.
 
Les résolutions à télécharger:


 
Renseignements :

Pierluigi Fedele, secrétaire régional Unia Transjurane