Communiqué de presse de Unia Transjurane | Demande de fermeture des industries horlogères de la région Transjurane

Crise liée à la pandémie de coronavirus

Demande de fermeture des industries horlogères de la région Transjurane

Le comité Unia des travailleuses et travailleurs de l’horlogerie de la région Transjurane exige la fermeture des entreprises actives dans le Jura et le Jura bernois. Inquiets pour leur santé et pour la sécurité sanitaires de leurs proches, les horloger.e.s exhortent les entreprises encore en activité de prudemment emboiter le pas à celles qui ont pris la sage décision de fermer temporairement leurs ateliers.    

Le Comité des horlogers en appelle à la raison des directions d’entreprises qui exercent encore leur activité - parfois au détriment de la santé du personnel - et les exhorte de fermer les ateliers. Les mesures de précautions édictées par la Confédération ne sont en effet pas applicables dans la configuration de la grande majorité des ateliers d’horlogerie. Ce n’est un secret pour personne, la situation sanitaire très préoccupante invite à la plus grande retenue, dans l’intérêt de l’ensemble de la population. Les horloger.e.s d’Unia Transjurane saluent ainsi la sagesse et le sens des responsabilités des dirigeants des entreprises qui ont décidé de mettre l’activité de leurs ateliers en veilleuse. 

Le Comité des horlogers prend aussi acte des mesures prises par les autorités fédérales et cantonales. En ce sens, un appel est lancé au Conseil fédéral concernant l’accès des entreprises au chômage partiel (RHT). La Confédération, qui a promis jusqu’à 8 milliards à cette fin, doit prendre ses responsabilités et élargir l’accès à la RHT qu’importe l’état des commandes ou l’approvisionnement en composants. Il est impératif que les salaires de chacune et chacun soient pris en charge à 100%, y compris pour les intérimaires.

Enfin, pour les entreprises qui, en dépit du bon sens, poursuive leur activité industrielle, le Comité des horlogers rappelle l’importance du respect des consignes de sécurité de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) particulièrement la « distance sociale » entre les personnes. En cas de manquement, le personnel concerné est invité à mettre en demeure son employeur de les faire respecter. Si tel n’est pas le cas, les travailleuses et travailleurs peuvent quitter leur poste de travail sans craindre pour leur emploi et le versement de leur salaire. Unia se tient à disposition des horloger.e.s en cas de questions à ce propos.

Pour rappel, les personnes particulièrement vulnérables doivent pouvoir être tenues éloignées de leur lieu de travail. Un certificat médical ne devrait pas être exigé avant le cinquième jour d’absence (huit jours dans le Jura).

Renseignements :

Kedy Pose, secrétaire syndicale - 079 502 30 31
Dominique Stalder, secrétaire syndicale - 079 475 32 95
Patrick Cerf, responsable de secteur - 076 328 72 68