Communiqué de presse | Baoshida - Swissmetal: Unia Transjurane exige des garanties et le paiement des créances des travailleurs-euses

Situation financière de Baoshida-Swissmetal.

Unia Transjurane exige des garanties et le paiement des créances des travailleurs-euses.

Les rumeurs qui circulaient depuis quelques temps au sujet de la situation financière de Baoshida-Swissmetal, ont malheureusement trouvé confirmation la semaine dernière. La situation financière de l’entreprise se dégrade et les créances vis-à-vis des salarié-e-s ne semblent qu’augmenter.
Malgré les dénégations et les déclarations se voulant rassurantes, une demande officielle est envoyée ce jour par Unia Transjurane à la direction locale de l’entreprise, ainsi qu’à l’association patronale Swissmem.

Les informations obtenues par Unia Transjurane indiquent clairement que le montant global des dettes augmente régulièrement et que certaines procédures de poursuites et faillites progressent rapidement. Le plus grave se situant dans les charge sociales impayées, pour un montant de plus de 2 millions de francs. Cet état de situation date du 12 juin dernier.

Baoshida-Swissmetal affirme avoir la situation bien en main et qu’un plan de paiement des cotisations sociales est d’ores et déjà activé. Le syndicat Unia Transjurane ne demande qu’à être convaincu. C’est dans ce sens qu’un message officiel a été envoyé ce jour à la direction de l’entreprise, avec copie à l’association Swissmem. Cette dernière est directement concernée par le dossier, car c’est la caisse de compensation de l’association à laquelle est affilié le personnel de Baoshida-Swissmetal (sites de Reconvilier et Dornach).

Les demandes du syndicat sont précises et impliquent des réponses qui le soient tout autant : éclaircissements sur les parts concernées par le retard (part employeur ? part employée-e-s ? les deux ?); garanties et preuves du plan de paiement négocié avec la caisse de compensation Swissmem; sur garanties concernant le versement futur des cotisations sociales, ainsi que d’autres prestations en faveur des travailleurs-euses, comme le 13ième salaire par exemple.

Enfin, des garanties sont demandées sur l’avenir des sites en Suisse. L’absence de vision claire depuis 5 ans et l’achat récent d’une structure industrielle à Leipzig, (http://www.mkm.eu/de/), ne font qu’ajouter aux doutes et préoccupations des travailleurs-euses de l’entreprise.

Renseignements :

Pierluigi Fedele, secrétaire régional Unia Transjurane, 079 137 04 69

Raphaël Bourquin, secrétaire syndical industrie MEM Unia Transjurane, 078 843 19 85

Michele De Bonis, responsable communication Unia Transjurane, 032 421 10 57