Trois revendications d'Unia pour faire avancer l'égalité : égalité salariale, salaire minimum et AVS plus.

Les revendications des femmes d'Unia pour 2013 se déclinent en trois axes : l'égalité salariale, un salaire minimum à 4'000 francs et AVSplus ! Ces trois revendications centrales pour améliorer l'égaité entre femmes et hommes sont portées aujorud'hui par Unia dans toute la Suisse. Pour la journée internationale de la femme, Unia distribue aux salarié-e-s du commerce de détail et de l'industrie, un petit cadeau en signe de reconnaissance de la valeur de leur travail et de l'engagement commun en faveur de l'égalité.

Les secrétaires syndicaux et syndicales d’Unia distribuent aujourd’hui dans plusieurs centaines d’entreprises du commerce de détail et de l’industrie un billet de 41 francs, au lieu de 50 francs, symbolisant les différences de salaire qui s’élèvent toujours à 18,4%. Et, pour symboliser la lutte continue d’Unia pour que le travail féminin soit revalorisé ainsi que contre la discrimination salariale, les travailleuses ont reçu une pièce en chocolat portant la revendication «Egalité salariale – Salaire minimum 4000.- AVSplus !»


Salaire minimums dans les CCT et dans la loi


Alors que l’égalité salariale est inscrite dans la loi, trop peu d’entreprises acceptent de leur propre chef de vérifier l’égalité des salaires et de prendre des mesures contre les discriminations. Le syndicat Unia exige donc systématiquement que les entreprises vérifient les salaires, et donc l’inscription de l’égalité salariale et de dispositifs pour la vérifier dans les CCT. Ainsi qu’il se bat pour améliorer rapidement le niveau des salaires féminins sur le front des salaires minimums, comme actuellement dans le renouvellement de la CCT de l’industrie des machines (MEM) où les différences salariales s’élèvent à 23%. Sur les quelque 100 000 employé-e-s assujettis à la CCT MEM, ce sont surtout les femmes qui profiteraient de ces salaires minimums.
Vu la résistance d’une bonne partie du patronat à inscrire des salaires minimums dans les CCT, Unia mène aussi une campagne active pour l’initiative syndicale pour un salaire minimum légal à 4000 francs. Les femmes sont surreprésentées parmi les salarié-e-s qui gagnent moins de 4000 francs: elles sont 15,8% contre 6,1% d’hommes. La situation est particulièrement grave dans le commerce de détail, où 60 000 femmes travaillent pour un salaire inférieur à 4000 francs. Des salaires aussi bas ne permettent pas d’en vivre décemment.  


AVSplus pour une retraite digne


Les bas salaires des femmes ont des répercussions sur leurs rentes qui souvent ne suffisent pas pour leur assurer une retraite digne. Unia souhaite renforcer l’AVS, le seul système de prévoyance vieillesse qui soit social et corrige les différences de revenus à la retraite. Unia soutient donc l’initiative.


Renseignements:

Marie-Hélène Thies, secrétaire syndicale responsable du groupe des femmes Unia Transjurane, 079 400 61 52