Les travailleur-euse-s de SAFED présentent leurs revendications à la direction d'entreprise

Suite à l'annonce des licenciements sur le site de Delémont, les travailleur-euse-s de SAFED SA, en collaboration avec le syndicat Unia Transjurane, ont remis à la direction d'entreprise leurs propositions pour sauver l'emploi et atténuer les conséquences sociales des licenciements.

Le 15 juin dernier, la direction de SAFED SA réunissait le personnel de l'entreprise pour annoncer la suppression de 27 postes de travail. Cette décision serait une conséquence directe de la situation sur le marché des changes et de la cherté du franc suisse qui pénalisent l'industrie tournée vers l'exportation. Cette nouvelle stratégie du groupe autrichien Aichelin (acquéreur de SAFED SA en 2007) prévoit entre autres choses la délocalisation d'une partie de la production sur des sites européens du groupe.
 
Résolution du personnel et revendications clairement exprimées
 
Le personnel réuni en assemblée à deux reprises a décidé de présenter un premier train de mesures visant à sauvegarder l'emploi. Ces mesures devront être étudiées par la direction de l'entreprise et feront l'objet d'une négociation avec les représentant-e-s du personnel.
 
Si ces mesures s'avéraient insuffisantes, le personnel revendiquerait l'élaboration d'un plan social permettant d'atténuer les conséquences des licenciements. Ce plan social devra tenir compte des réalités personnelles de chaque travailleur-euse-s, comme l'âge, l'ancienneté dans l'entreprise et la situation familiale.
La période de consultation prend fin le 2 juillet prochain.
 
Les travailleur-euse-s de SAFED SA se sont montré-e-s résolu-e-s à défendre leur place de travail et leur dignité.
 
Renseignements:

Pierluigi Fedele, secrétaire régional Unia Transjurane 032 421 60 68 / 079 384 00 34