Communiqué de presse du Syndicat Unia | Les salaires minimums doivent augmenter dans l'horlogerie!

Négociations dans l’horlogerie

Les salaires minimums doivent augmenter !

Des négociations sur les salaires minimums dans l’horlogerie ont débuté au début de cette année, mais sont suspendues dans plusieurs régions. En attendant leur reprise, Unia lance un grand sondage auprès des employé-e-s de l’horlogerie. 

Le pouvoir d’achat des salarié-e-s est en baisse constante. Le coût de la vie augmente. De plus, le rythme de travail et le stress s’intensifient d’année en année. Les travailleuses et travailleurs de l’horlogerie font des sacrifices et doivent être de plus en plus flexibles. Conséquence : la productivité explose, les exportations augmentent. Pourquoi, dans ce contexte, les salaires stagnent-ils ? Pour Unia, c’est clair : la branche horlogère a redémarré. Les salaires minimaux et réels doivent donc augmenter .

Les négociations s’enlisent

Dans les négociations menées depuis le début de cette année, les employeurs ne proposent que la compensation du renchérissement, ou rien du tout ! C’est tout à fait inacceptable  pour les salarié-e-s de l’horlogerie. Nous sommes donc dans une situation de blocage.

Un sondage auprès des salarié-e-s

Pour rappel, dans le Jura et le Jura bernois, le salaire minimum est de CHF 3'400.- pour les travailleur-euse-s non qualifié-e-s et de CHF 3'940.- pour les travailleur-euse-s qualifié-e-s. Les employeurs prétendent que chaque entreprise propose un salaire supérieur au salaire minimum. Ce n’est à priori pas ce que nous constatons. Pour en avoir le cœur net, Unia lance un sondage auprès des salarié-e-s de l’horlogerie. Vous pouvez  le retrouver dès aujourd’hui sous : www.unia.ch/sondage-horlogerie

 

Informations:

Rolando Lepori, responsable Unia de la branche horlogère et microtechnique, 079 353 94 06
Pierluigi Fedele, secrétaire régional Unia Transjurane, 079 137 04 69
Kedy Pose, secrétaire syndicale horlogerie Unia Transjurane, 079 502 30 31